A Strasbourg, L'Industrie Magnifique 2021 se dévoile

13 avril 2021 à 16h20 - Modifié : 10 mai 2021 à 11h10 par Rédaction

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"Les L du désir", -uvre de Benjamin Kiffel et L&L Products /@L&L Products

L'Industrie Magnifique a présenté les trente œuvres d'art qui seront exposées sur les places de Strasbourg du 3 au 13 juin. Parmi les créations marquantes, le "Wild Cat" de Richard Orlinski pour Puma sur la Place Broglie ou encore le "Cosmos District", une gigantesque installation au pied de la cathédrale.

Pour cette deuxième édition de l'Industrie Magnifique, ce sont plus de trente œuvres qui seront accessibles dans toute la ville. Pour donner vie à cette galerie d'art en plein air, ce sont 35 entreprises mécènes, 58 partenaires économiques et culturels et 63 artistes qui participent ; ils forment les "magnifiques", selon Jean HansMaennel, président de l'association Industrie & Territoires. Il ajoute : "cette seconde édition début juin est un acte de résistance culturelle et sera une sorte de libération pour tout le monde. [...] Elle offre la possibilité aux artistes de travailler. [...] C'est un vrai rendez-vous pour sortir, pour se ré-oxygéner, pour en finir avec ce confinement qui nous pourrit la vie depuis un an."

"Cosmos District" pour Vivialys, illustration /@Maël Fournier-Comte

L'œuvre d'art la plus monumentale : le Cosmos District

Au pied de la cathédrale de Strasbourg sur la Place du Château sera installée une véritable œuvre habitée appelée "Cosmos District". Considéré comme le point névralgique de l'Industrie Magnifique, cet ensemble réunira une vingtaine d'installations, œuvres numériques et éléments d'architecture. En rentrant dans ce Cosmos District, le visiteur sera confronté à la notion de l'espace et du cosmos, il fera comme un bond dans le futur. L'installation pourra culminer, au plus haut, à 7 ou 8 mètres. Derrière ce projet, le collectif artistique "Ososphère" et le groupe Vivialys ont réuni 20 artistes associés venant du monde entier. Selon Jean HansMaennel, c'est l'œuvre d'art qui a nécessité le plus gros budget pour cette nouvelle édition de l'Industrie Magnifique.

Puma fait appel à l'artiste Richard Orlinski

Sur la Place Broglie, autre œuvre phare : une sculpture de 3m50 et 150 kg du "Wild Cat" de la marque Puma, réalisée par Richard Orlinski, artiste français de renommée internationale. Le Directeur Général de Puma France, Richard Teyssier s'est dit très enthousiaste pour cette édition et a montré sa volonté de vouloir s'impliquer dans la vie locale. La marque allemande va prochainement déménager de son siège d'Illkirch-Graffenstaden pour s'installer dans le quartier du Wacken à Strasbourg le 3 mai prochain.

De l'autre côté de la place, une tour de briques gigantesque appelée "Terre de Ciel" sera installée. Elle culminera à plus de 7 mètres de haut et sera le fruit du partenariat entre l'artiste Patrick Bastardoz et l'entreprise Wienerberger. Entre les deux, le visiteur pourra aussi admirer un ensemble de sculptures monumentales en pierre appelé "L'Après Histoire" et réalisé par Michel Déjean, associé à l'entreprise Meazza.

"50 disques = 100 faces", /@Vladimir Škoda

Le quai des Bateliers, l'allée des arts

Le quai des Bateliers est devenu piéton depuis fin 2019 et pour cette édition, l'organisation de l'Industrie Magnifique s'en est emparée. Entre la Place du Corbeau et la Place Saint-Guillaume, cinq oeuvres seront exposées, parmi elles : une création appelée "50 disques = 100 faces" réalisée par Vladimir Škoda et Bieber Industries, un grand coeur en bois fait de matériaux de récupération réalisé par Eric Liot collaborant avec Schmidt Groupe ou encore la sculpture d'Odile Liger et Klaus Stöber appelée "Entre Knust et Quignon" pour l'entreprise Bongard.

A la mi-mai, l'Industrie Magnifique annoncera le programme des animations et des conférences. Toutes les informations sur le site de l'exposition.