Concert + expo : Jan Pincemaille, peintre numérique et poète

Poète visuel depuis + de 20 ans

Éducateur spécialisé, de formation initiale, j’ai toujours été un créatif, que ce soit dans mon travail, dans mes relations, dans ma manière de penser ou de percevoir le monde. Je pratique l’art en autodidacte et en être passionné. Enfant, dyslexique, j’ai appris au fil des années à transcender cette difficulté, et à consommer l’encre comme de l’oxygène ; l’écriture est devenue ma fidèle compagne. 

Mes premières émotions photographiques remontent à mes dix ans, où avec l’appareil photo de mon grand frère, un petit kodak, je photographiais des choses étranges : des flaques d’eau, des tas de gravats, des traces de roues de tracteurs. Auteur, compositeur et interprète, jeune adulte, je réalise plusieurs spectacles de chansons à textes. J’ai écrit des poèmes, des romans, des haikus…

Plus tard, j’ai pratiqué de la danse contemporaine d’Improvisation (contact/impro) et j’ai organisé, avec des collectifs éphémères d’artistes, de nombreux spectacles, mêlant poésies et danses. Mais hélas, je me suis blessé. Aussi, afin d’assouvir ma soif de créativité, je me suis remis à faire de la photographie (dans une démarche artistique plus affirmée).

Il y a 15 ans, j’ai réellement pris conscience de la puissance de la photographie dans un cimetière à Rosenwiller en Alsace, où la mort, la vie et le temps s’entremêlaient dans une sorte de danse silencieuse et paisible, jouant avec la granulosité des pierres tombales, les lichens et l’effacement des inscriptions en hébreux.

Depuis, je suis un amoureux de la texture, des textures.

Dès lors, c’est devenu, une affaire de partage, aussi, j’ai participé à des dizaines d’expositions allant à la rencontre du public. J’ai aussi réalisé des conférences-poétiques ; j’ai renoué avec la chanson.

Aujourd’hui, je suis un artiste émergeant et indépendant, je pratique la « photopoésie ». Le Rust Art photographique fait partie de la peinture numérique dite abstraite. Aussi, retoucher les couleurs ne nuit en rien au rendu final, au contraire, ce travail de traitement des images redonne du lustre à la rouille. 

Dans mon travail d’artiste, j’utilise toute une série d’outils numériques, le bruit d’une photo devient un grain artistique agréable, le changement de la température des couleurs vient les embellir. L’extraction de texture est un procédé numérique souvent utilisé dans le Rust Art, en utilisant les outils suivants : courbe des tonalités ou vibrance des couleurs…

Le logiciel Lightroom, véritable chambre de lumière, permet aux utilisateurs de modifier individuellement chaque couleur et directement sur l’écran. Ainsi, mes tableaux sont créés de manière très ludique, à travers eux toute ma créativité a pu s’épanouir entièrement et mes œuvres abstraites laissent aussi place à une lecture singulière pour chacun ; les imaginaires étant par définition infinis.