Et si on faisait notre bilan de compétence ?

Qui n’a jamais envisagé de faire un bilan de compétence ? Pas forcément pour partir élever des chèvres dans le Larzac, mais peut-être juste pour voir où l’on en est professionnellement, à un moment donné de son parcours. Les bilans de compétence sont en plein boom depuis la crise du Covid. A Sélestat nous avons rencontré Salima Bouneb-Heinrich, consultante en accompagnement de carrière et formatrice en ressources humaines (cycle BAC+2 à BAC+5, à la CCI Campus à Strasbourg, à l’Eucléa Business School à Strasbourg et à l’IMT à Colmar). Pour Salima, « le bilan de compétence est une action de formation pour développer la compétence du savoir s’orienter ». Il a deux finalités : une reconversion en externe de notre entreprise ou une mobilité dans l’entreprise.

De nombreux aprioris

« Dire à voix haute que l’on fait un bilan de compétence, c’est souvent avouer à demi-mot que l’on veut quitter son emploi »… cela n’est pas vrai ! On peut très bien co-construire un avenir avec son entreprise. Le bilan de compétence permet souvent de dire « je suis bien là où je suis… mais mes conditions de travail ne me conviennent plus ». L’accompagnement permet de révéler plusieurs situations : la crise de sens (ne plus être en phase avec les valeurs de son entreprise) ou l’évolution de vie (un bébé, un déménagement… et mes conditions de travail ne sont plus adaptées).

Un outil réglementé par le Code du travail

Le bilan de compétence est fait de plusieurs étapes obligatoires : l’entretien préliminaire (de quoi ai-je besoin, quelle est ma situation), les investigations (mon parcours scolaire, mes choix à travers des moments clés, une enquête auprès de mes amis, des tests et un coup d’oeil sur le marché de l’emploi aujourd’hui) puis la phase de conclusion (construction d’un plan d’action et remise d’une synthèse par le consultant).

Le bilan de compétence avec Salima, fondatrice du programme ALIGNER®

Salima Bouneb-Heinrich propose des accompagnements en bilan de compétence pendant deux à trois mois, à raison de 24 heures au total au maximum. Basée à Sélestat, Salima peut intervenir n’importe où puisqu’elle propose un accompagnement digital (mais avec une vraie relation humaine derrière l’écran !). Les bilans de compétence sont ouverts aux salariés, aux fonctionnaires, aux indépendants, aux personnes en recherche d’emploi, et toujours sans aucun condition de diplôme. Salima accompagne actuellement cinq personnes, du milieu bancaire à la caissière. A noter que pour les étudiants, des bilans d’orientation sont envisageables.

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