La culture de l'arnica : des résultats satisfaisants pour Phytodia

Pour la deuxième année consécutive, la récolte de l'arnica est annulée au Markstein. Il s'agit d'une décision du Parc naturel régional des Ballons des Vosges en accord avec les représentants des cueilleurs. “Aujourd’hui, la plante sauvage de l'arnica a quasi disparu au Markstein. Depuis trois ans, la fleur se fait rare alors que les belles années en 2017 ou 2018, nous pouvions récolter jusqu’à 150 kg de fleurs fraîches, le réchauffement climatique perturbe le cycle de l’arnica, il faut donc trouver d’autres sources d’approvisionnement. Et pour fabriquer notre huile de massage, nous avons besoin de la fleur d’arnica. Nos recherches avec les Jardins de Bernadette sont concluantes. Nous arrivons désormais à cultiver la plante de l’arnica tout en conservant les principes actifs de la fleur”, déclare Régis Saladin, le directeur de Phytodia. 

Pour assurer la pérennité de la production de son huile de massage Alsarnica, le laboratoire Phytodia compte développer la culture d’arnica sur d’autres terrains dans les Vosges. Après plusieurs expérimentations menées au Haut-du-Tôt, la teneur en principe phyto-actif est désormais satisfaisante. Phytodia envisage à présent de nouer de nouveaux partenariats avec des producteurs vosgiens et de leur transmettre les méthodes de culture permettant de domestiquer l’arnica. 

"La domestication nous permet de reproduire les conditions de vie de la plante à l’état sauvage sur une zone restreinte proche de son biotope naturel. Ainsi, la plante retrouve toutes ses propriétés et le producteur peut ajuster les ressources nécessaires à son développement, protégeant ainsi l’environnement", précise Régis Saladin.

Le laboratoire Phytodia commercialise ses produits dans 150 pharmacies du Grand Est.

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