La révélation Ayron Jones à la Laiterie ce jeudi

14 février 2024 à 18h33 - Modifié : 22 février 2024 à 14h53 par Sébastien RUFFET

Ayron Jones bis
Ayron Jones, preuve que le rock n'est pas mort
Crédit : @DR

Vous l'avez peut-être entendu sur Top Music, ou vu sur la scène des Eurockéennes en 2023. L'artiste de Seattle Ayron Jones promène son rock massif sur les routes de France - avec un arrêt à la Laiterie de Strasbourg - avec en bandoulière un titre n°1 aux Etats-Unis. Solide.

Après Lyon, Ayron Jones a pris la route pour Strasbourg et un concert exceptionnel à la Laiterie ce jeudi 15 février. Le chanteur et guitariste de Seattle commence à se faire un nom sur la scène internationale et le public français ne s'y trompe pas. Passé dans l'incontournable Taratata, il a déjà joué au New Morning et à l'Elysée Montmartre à Paris, mais aussi aux Eurockéennes de Belfort l'an passé. Sa tournée "Chronicles of the Kid Tour" compte neuf dates en France. "Il y a une passion pour les arts en France", souligne Ayron Jones. "C'est que ce que j'aime avec les Français, leur passion !" Une passion ressentie aux Eurocks : "Un grand moment ! C'a été une grande surprise de voir la réaction du public qui est venu nous voir jouer. Ils étaient très excités. A la fin du show, on a pu se balader, parler guitare, c'était très cool."

Pour cet artiste très authentique, au rock qui sent bon la poussière et les pintes de bière, c'est peut être enfin l'aboutissement d'un rêve de gosse, "faire quelque chose de grand". En écoutant Mickael Jackson ou Jimi Hendrix, une intuition allait naître, dans cette ville de Seattle où la scène musicale transpire l'industrie et les grosses guitares. Une guitare entre les mains à l'âge de 13 ans, et Ayron a suivi sa voie. Ce mix entre Lenny Kravitz, Prince ou les Gun's n Roses, il ne le renie pas : "Je ne vais pas contredire, ça me va très bien même (rires) !" 

Un look à part et une déférence à Prince

Avec Blood in the Water, un titre indémodable et bouleversant, Ayron Jones a décroché une place de n°1 des singles aux Etats-Unis. L'histoire d'une mère partie trop tôt et d'un père absent, d'un enfant qui se retrouve seul alors qu'il n'a rien demandé à personne. Une histoire personnelle qui a trouvé son écho. Une force intérieure est née de ces épreuves, et on le retrouve aussi dans l'allure du chanteur. Perfecto, grosses bagues, piercing, casquette "Filthy" (crade) vissée sur la tête, Ayron Jones explique que son look "est l'extension de [mon] expression artistique. J'y réfléchis, mais je ne vais pas non plus sortir acheter des trucs hyper chers." 

Autre élément de "décor", les guitares. Clairement, Ayron Jones se positionne comme chanteur ET comme guitariste. Ce "fan de Fender" dispose de "plusieurs modèles customisés", pour un son qui peut prendre des accents très bruts, très lourds, comme des tonalités légèrement plus funky. Si le premier morceau qu'il a appris à jouer est "Fly Away" de Lenny Kravitz, il avoue son penchant pour Prince. "Dire qui est le meilleur guitariste, c'est impossible. Il y en a qui diront que c'est Robert Johnson, pour d'autres ce sera Van Halen, Hendrix... Mais si je dois dire mon guitariste favori plutôt, alors ce serait Prince." 

Pour finir, en ce jour de St-Valentin, on lui a posé la question de l'endroit parfait pour un moment en amoureux : "C'est à la maison avec la personne que tu aimes." Tout simplement. Et parce qu'Ayron est un mec assez simple, il a aussi appris quelques mots de français : "P&tain de m&rde, et à la prochaine !

A découvrir rapidement, à la Laiterie ou dans vos écouteurs ! 

 

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