Strasbourg : les bars flottants éphémères sont de retour

Publié : 30 juin 2023 à 13h23 - Modifié : 2 juillet 2023 à 9h42 par Jules Scheuer

Les deux bars flottants éphémères sont amarrés sur les quais à proximité des Halles.
Les deux bars flottants éphémères sont amarrés sur les quais à proximité des Halles.
Crédit : Top Music - JS

Depuis le 15 juin, les bars flottants éphémères ont signé leur grand retour sur les quais strasbourgeois. Cette année, ils sont deux à s'être amarrés le long du quai Kléber et du quai Saint-Jean : La Côte Flottante et Le Lavoir. Ils sont ouverts 7 jours sur 7, de 17h à 1h30.

Le soir, lors de vos balades le long des quais près des Halles, vous avez peut-être remarqué une animation inhabituelle le long de l’eau. Depuis le 15 juin, et jusqu’au 15 septembre, des bars flottants éphémères se sont installés dans la capitale alsacienne. Cette année, on en dénombre deux, des habitués présents chaque année depuis 2018 : La Côte Flottante et Le Lavoir. 

Deux bars avec des identités bien distinctes 

Guillaume Chatelot, est le fondateur du Lavoir et le cofondateur de la Côte Flottante. Un des acteurs majeurs de ces bars flottants éphémères à Strasbourg donc. Les deux établissements avec lesquels il est lié sont pourtant bien distincts dans leur style. La grande spécialité de la Côte Flottante ? Les grillades. Au Lavoir, on retrouve plutôt « des petites assiettes bien travaillées à partager », comme l’explique Guillaume Chatelot.

"À Amsterdam, on voit à quel point leurs quais sont habités"

Cette idée de monter son propre bar sur l’eau, Guillaume l’a eu au gré de ses voyages. Il y a notamment un endroit qui l’a particulièrement marqué. « À Amsterdam, on voit à quel point leurs quais sont habités, utilisés par les habitants, pour les habitants et pour les touristes aussi. Strasbourg c’est une ville d’eau et je trouvais qu’on ne profitait pas assez des quais. Ils ne sont pas assez exploités alors qu’on pourrait vraiment y faire beaucoup de choses. »

Des bars en kit à remonter chaque année

En 2018, il se lance alors dans la construction du Lavoir. Un bar flottant, à monter et à démonter chaque année au gré de la saison estivale. « Les plateformes retournent à Nantes et moi je démonte la cabane que j’ai construite moi-même. Une fois en kit, je stocke les planches jusqu’à l’année d’après », explique Guillaume. Un travail fastidieux, puisqu’à chaque fois l’opération prend « une semaine et demi à deux semaines. »

"Les livraisons se font à la corde depuis le haut du quai"

Malgré la tranquillité évidente d’un bar sur l’Ill, une telle installation n’est pour autant pas évidente à gérer. « C’est beaucoup de manutention. Les accès sont difficiles, via un tout petit escalier. Les livraisons, elles, se font à la corde depuis le haut du quai. C’est quand même quelque chose de délicat. » Malgré tout, Guillaume le confesse, le cadre reste idyllique. « Il y a un petit air de vacances ici ! »

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