1992 - 2024 : des Alsaciens qui portent la flamme olympique

Publié : 11 janvier 2024 à 7h40 - Modifié : 12 janvier 2024 à 8h17 par Sébastien RUFFET

cigogne olympique
Porter la flamme, c'est pour tout le monde !
Crédit : (Image générée avec GPT-4)

Porter la flamme olympique peut être un rêve qui aboutit pour tout un chacun. Un peu de chance, un peu de disponibilité, un beau symbole pour un souvenir inoubliable. Valérie a porté la flamme d'Albertville 1992, Nicolas va lui porter celle de Paris 2024.

C'est un petit événement dans le grand. Avant le lancement sportif des Jeux Olympiques de Paris 2024, c'est tout le pays qui va doucement s'animer avec le parcours de la flamme olympique, du port de Marseille, jusqu'à Paris. Chaque région a fourni son contingent de "porteurs". Nicolas, qui habite Kleinfrankenheim, a été sélectionné pour porter le symbole de l'olympisme lors du relais de Metz : "J'étais sur Instagram et je suis tombé sur un post de la Ligue du Grand Est de tennis de table qui a fait un formulaire pour candidater pour porter la flamme olympique. J'ai répondu à des questions notamment quel était mon parcours dans le milieu associatif, dans le sport - je suis président et je joue au tennis de table depuis 12 ans. On me demandait aussi ce que représentaient les Jeux Olympiques, donc là j'ai dit que ça avait de belles valeurs, que tous les sports étaient représentés à un même niveau, c'est la seule compétition où tous les sports sont visionnés... Par exemple le tennis de table dans la vie de tous les jours, personne le regarde tous les jours, alors qu'aux JO on peut avoir cette chance. C'est l'un des plus beaux événements sportifs qui existent."

Nicolas portera la flamme du côté de Metz / @DR

Entraînement avec une bouteille de Badoit

Cet événement, Valérie a pu y participer. C'était lors des derniers Jeux en France, à savoir Albertville 1992, pour les Jeux d'hiver. Elle habitait alors à Sarrebourg et a conservé jusqu'à aujourd'hui "la combi k-way intégrale blanche" ! Elle avait alors 19 ans et à l'époque c'est La Poste qui lançait un concours. "Je l'ai un peu fait pour ma mère parce qu'elle y travaillait", rigole celle qui est aujourd'hui infirmière. "J'ai été tirée au sort et c'est un bon souvenir. C'est quand même beau." La flamme pesant 1,5kg, il a fallu passer par des entraînements : "Il y avait un kilomètre à faire, alors on nous entraînait au stade municipal de Sarrebourg avec des marteaux. Mon père aussi m'entraînait avec une bouteille de Badoit d'1,5L (rires)." 

Des souvenirs impérissables pour Valérie / @DR

Valérie a également déposer sa candidature pour les Jeux de Paris 2024, histoire de revivre la même émotion, mais sans réponse quand nous l'avons contactée. Tous les deux évoquent "une grande fierté". Pour Nicolas, "c'est quelque chose que je pourrai raconter jusqu'à la fin de ma vie !" Pour lui, rendez-vous à Metz le 27 juin prochain, sans plus de détails pour l'instant. L'essentiel est ailleurs : "Quelque part on participe aux Jeux. C'est pour la symbolique. La flamme, c'est beau, tout simplement.

Le relais à Strasbourg

Ninon Lassalle sera la capitaine du relais collectif pour le passage de la flamme olympique à Strasbourg, le 26 juin. La jeune femme de 18 ans, originaire de Truchtersheim, fait partie de l'équipe de France de judo. A l'occasion du passage de la flamme olympique, des relais seront organisés avec une vingtaine de personnes : des sportifs de haut niveau, des bénévoles ou encore des coachs. C'est donc Ninon Lassalle qui mènera ce petit groupe dans la capitale alsacienne.

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