Affaire Naomi : le SAMU 67 pointé du doigt

9 mai 2018 à 12h43 - Modifié : 10 mai 2021 à 10h39 par Rédaction

Naomi Musenga / @Facebook

Les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg ouvrent une enquête suite au décès de Naomi. La jeune femme avait tenté d'obtenir de l'aide du Samu, en vain. La ministre de la Santé, Agnès Buzyn apporte son soutien à la famille et condamne ce dysfonctionnement. L'opératrice téléphonique du Samu  a été suspendue à titre conservatoire.


Le 29 décembre, Naomi, 22 ans, contactait les pompiers pour des fortes douleurs au ventre et des pertes de sang. Un appel en vain, puisqu’elle n’a pas été prise au sérieux. Elle a même été moquée par les opératrices du Samu qui ont refusé de lui envoyer une ambulance, lui recommandant à plusieurs reprises de contacter SOS Médecins... Naomi a réussi à contacter un proche qui l'a retrouvée en sang, dans son appartement. Elle est décédée quelques heures plus tard à l'hôpital.


Sa famille a porté plainte auprès du Procureur de la République de Strasbourg et veut savoir pourquoi il n’y a pas eu de prise en charge directe. L’appel de Naomi au Samu a été rendu public par le site Heb'di, un moyen pour la famille de dénoncer cette non-assistance à personne en danger. 



La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, apporte son soutien à la famille et demande une enquête



Les Hôpitaux universitaires de Strasbourg rendront les conclusions de l’enquête à la famille le 23 mai prochain.