Une brigade de contact de la gendarmerie parcourt l'Eurométropole de Strasbourg

23 septembre 2021 à 17h32 - Modifié : 8 novembre 2021 à 13h41 par Rédaction

La brigade de contact sillonnent 26 communes de l'Eurométropole. /@Thomas Stenico -Top Music

A pied ou à vélo, la brigade de contact de Strasbourg sillonne les rues à la rencontre des habitants et des commerçants. La préfète du Bas-Rhin, Josiane Chevalier a présenté ce jeudi ces brigades à Souffelweyersheim. Une brigade de la gendarmerie qui vise à créer du lien social entre la population et les forces de l'ordre et à renforcer le sentiment de proximité avec les habitants.


Depuis avril 2018, cinq gendarmes forment la brigade de contact de Strasbourg. Ils sillonnent à pied ou à vélo 26 communes de l'Eurométropole. Cette unité lutte contre la délinquance et rassure la population en étant au quotidien près des commerçants et habitants. L'objectif est d'être au plus près de la population. C'est ce qu'explique la préfète du Bas-Rhin, Josiane Chevalier.


"Cette brigade à pied ou à vélo permet d'avoir un contact différent avec la population. On est plus proche. On discute avec les habitants, les gendarmes peuvent avoir des renseignements. L'objectif est d'être proche des citoyens".



Une unité qui a conquis la population


A la boulangerie, au marché ou devant la porte du voisin, cette brigade va au plus près de toute la population. Elle se rend par exemple une fois par semaine à la pharmacie près de la mairie de Souffelweyersheim. Cette présence rassure Anne Turco, pharmacienne depuis plus de 25 ans à Souffelweyersheim. " On est un commerce sensible. On subit beaucoup de casse. Avec la vaccination, on reçoit beaucoup de menaces. C'est rassurant de les voir très régulièrement et de pouvoir les contacter très rapidement en cas de problèmes.", explique-t-elle.


Le but de cette brigade est avant tout d'échanger avec la population autour des problèmes dans le quartier ou même des vacances de chacun. L'adjudant-chef de la brigade Grégoire Schell explique que la brigade est là pour rassurer les habitants et non les punir, les surveiller. La relation avec les habitants est très bonne selon lui.


"Au début, les gens étaient méfiants à cause de l'uniforme. Maintenant, les habitants viennent nous dire bonjour ou raconter leurs vacances. Le lien social est présent. On l'avait perdu, on a réussi à le recréer un tout petit peu".



Le concept de brigade de contact devrait être étendu à d'autres communes du Bas Rhin, a précisé la préfète.