Envie Strasbourg souffle ses 40 bougies

« Envie c’est une ancienne histoire qui fête cette année ses 40 ans. Une histoire à la fois sociale, solidaire et économique avec la volonté de départ de donner du travail, mais aussi environnementale en réparant les appareils électroménagers et en les mettant à la revente », explique Lionel Weidmann, responsable des exploitations chez Envie Geispolsheim. Les années d’expériences de l’entreprise lui ont également permis de développer un savoir-faire dans la logistique et le recyclage, qui lui donne l’occasion de construire de nouveaux projets.

De nouvelles perspectives

A l’occasion de ses 40 ans, Envie Strasbourg dévoile ses nouvelles ambitions et ses projets. L’entreprise travaille en ce moment sur la mise en place d’un écosystème respectueux de l’humain et de l’environnement. Ce projet demande plusieurs changements sur le site, qui coûteront 6 millions d’euros : un quai de chargement sera construit et la ligne de tri des DEEE sera optimisée sur le site Envie 2^E. L’entreprise prévoit aussi de déménager l’activité d’Envie Autonomie à Strasbourg et de transférer ses ateliers de réparation de Koenigshoffen à Geispolsheim. D’autres grands changements sont prévus, puisque l’espace Envie 2^E va être agrandi et rénové.
« Les 40 ans vont être fêtés d’ici la fin de l’année, mais nous gardons la surprise », sourit Bruno Lallemand, président d’Envie Strasbourg. Les employés et bénévoles vous invitent aussi à visiter leur nouveau site internet.

Le défi de la deuxième chance

Depuis 1984, Envie s’engage à lutter contre le chômage grâce à la réparation et la revente d’appareils électroménagers. « Une partie de nos activités consistent à redonner une deuxième vie à des appareils qu’on récupère et qu’on remet en vente sous garantie », explique Lionel Weidmann. En tout, ce sont 9.000 tonnes de déchets qui sont collectés dans l’année.
Mais si le site porte de grandes valeurs environnementales, il se démarque surtout et depuis toujours à travers ses ambitions sociales. « Nos salariés sont en majorité des personnes en accompagnement professionnel : nous les formons à nos métiers pour qu’ils puissent trouver leur place dans le marché de l’emploi. Il arrive aussi que certaines personnes restent chez nous car elles s’y sentent bien et qu’elles ont les compétences qu’on attend », confie le responsable des exploitations.