La police en renfort dans les transports de la CTS

23 septembre 2022 à 16h28 par Nathan Ferroudj

Une opération de sécurisation des transports en commun a eu lieu dans le sous-sol de la gare
Une opération de sécurisation a eu lieu dans le sous-sol de la gare de Strasbourg
Crédit : @DR

A l'occasion de la semaine européenne de mobilité, la police a organisé une opération de sécurisation des transports en commun à la gare de Strasbourg, pour renforcer la sécurité des agents de la CTS. Ces actions ont lieu en moyenne trois à quatre fois par semaine sur l'ensemble du réseau CTS.

Les contrôles de titre de transport sur le réseau CTS ne sont pas toujours faciles. En effet, les agents de la CTS doivent parfois faire face aux individus récalcitrants. "Un simple contrôle d'identité à la sortie des trams et des bus peut déraper jusqu'à l'outrage ou même jusqu'à la violence" confie le chef de brigade de sécurisation des transports en commun (BSTC), Sébastien Rimbault. De plus, Strasbourg fait partie des villes où l'insécurité a augmenté dans les transports en commun entre 2020 et 2022.

Une vingtaine de policiers en renfort dans les bus et trams

"Notre rôle c'est d'assurer la sécurité des agents de la CTS lors des contrôles à la sortie des transports" ajoute le major de police Sébastien Rimbault. "On se coordonne, chaque agent de la CTS se met devant une porte, nous on se met en retrait et on intervient à partir du moment où il y a un refus de présenter une pièce d'identité lors d'un contrôle" ajoute-t-il. Les forces de l'ordre ou plus précisément la BSTC, composés de 20 policiers réalisent entre trois à quatre opérations de soutien par semaine dans les bus, les trams et les stations.

La brigade de surveillance des transports en commun de Strasbourg existe depuis 1995 / Crédit : @TopMusic

Les unités de la BSTC relèvent 40% des crimes et des délits perpétrés dans les transports en commun sur le territoire national.

Des opérations parfois délicates

Les simples contrôles des titres de transport de la CTS sont parfois très peu pris au sérieux par les fraudeurs. Cependant, des dispositifs de vidéosurveillance permettent de revisionner les infractions qui se déroulent dans les transports en commun et de reconnaître les visages des malfaiteurs.