Les épillets : un danger pour les animaux

La saison des épillets a commencé depuis le mois de mai et se terminera en septembre. On retrouve ces plantes dans les parcs, les jardins, les prairies et de plus en plus en ville. « Les mairies se mettent de plus en plus au vert et donc elles réduisent la fréquence de tonte dans les villes », explique Tanguy Cullet, vétérinaire chez Anicura Tilleuls à Hoerdt.

Les risques

L’épillet s’accroche aux vêtements mais aussi au pelage de l’animal. Il migre ensuite du poil jusqu’à la peau et finit par s'y planter avec son extrémité en forme d’hameçon. Il peut se loger dans les cavités, comme le nez, les oreilles, les paupières ou encore entre les pattes. Le risque pour l’animal est que l’épillet continue sa progression jusqu’aux organes profonds. Il peut également provoquer des infections (abcès, septicémies). « C’est fréquent, on a 1 à 2 cas par jour d’épillets à retirer », révèle le vétérinaire. Pour éviter ce genre de situations, il est préférable de garder son chien en laisse. Il faut aussi faire un contrôle après chaque balade (pattes, oreilles, nez, pelage). « Il existe des gilets pour chien qui permettent de protéger les espèces les plus à risque », ajoute-t-il.

Les premiers signes :

• Des éternuements répétés, avec ou sans saignement de nez
• L’œil rouge ou « pleureur »
• Secouement de tête
• Léchages excessifs
• La fièvre due à un abcès
• Gêne respiratoire
• Automutilation de l’animal