Mars bleu : parlons-en avec une lycéenne

1er mars 2024 à 6h00 - Modifié : 9 mars 2024 à 11h42 par Celine Rinckel

Camille aimerait qu'un plus grande nombre parle de "Mars bleu"
Camille aimerait qu'un plus grande nombre parle de "Mars bleu"
Crédit : DR

Camille est en classe de terminale au lycée Schweisguth de Sélestat. Pour valider son année, elle a consacré son « chef d’oeuvre » à un sujet qui lui tient à coeur : Mars bleu. Rencontre avec cette future aide-soignante.

« On parle beaucoup moins de Mars bleu que d’Octobre rose » : le constat est sans appel pour Camille, élève en terminale professionnelle ASSP (Accompagnement, soins et services à la personne). La jeune femme de 18 ans a donc décidé d’ajouter sa pierre à l’édifice et de faire connaître ce mois spécial consacré au cancer colorectal (le 2ème cancer le plus meurtrier en France, qui touche autant les hommes que les femmes). Après avoir interviewé elle-même un chirurgien et après s’être mise en relation avec la Ligue contre le cancer, Camille devait trouver un média pour faire entendre son message. Avec Top Music, nous avons été sensible à son appel pour cette cause qui nous tient aussi à coeur (comme déjà avec Constance et ses 7 sommets contre la maladie).

Pour toucher un maximum de public

Camille s’est documentée et a pu rencontrer un chirurgien de l’hôpital de Hautepierre à Strasbourg qui a répondu à ses questions. Pour son projet personnel de classe de terminale, son « chef d’oeuvre », la future aide-soignante ou infirmière a souhaité parler de Mars bleu, le mois contre le cancer colorectal. Il y a chaque année en France 43 000 nouveaux cas. 

Ecoutez en intégralité l’interview de Camille JOUANNY

Aujourd'hui, si je suis présente c'est pour vous parler d'une cause qui me tient à cœur : Mars Bleu. Alors, Mars bleu qu'est-ce que c'est ? C’est le mois de sensibilisation contre le cancer colorectal. Les premiers signes cliniques de ce cancer sont une perte d’appétit, une perte de poids, de la fatigue, une altération du transit intestinal avec des selles beaucoup plus liquides ou beaucoup plus dures et des douleurs abdominales. Le moyen de dépistage de ce cancer est la recherche de sang dans les selles. Ce test s’appelle ADECA. Ce test est adressé directement aux personnes de 50 à 74 ans (…) Pour les autres personnes, la campagne Mars Bleu les invitent à consulter rapidement en cas de signes cités précédemment. 

 

La Ligue contre le cancer précise sur son site : « Un constat préoccupant : le taux de participation au dépistage atteint difficilement les 33 %. Pourtant, un dépistage réalisé à temps peut sauver des vies. 95 % des cancers colorectaux surviennent après 50 ans. Détectés suffisamment tôt, ils peuvent être guéris dans 9 cas sur 10. Le dépistage est pourtant simple, il suffit de commander un kit gratuitement (monkit.depistage-colorectal.fr) ou d’aller en pharmacie, avec la carte Vitale. Envoyés par la poste, les résultats vous sont adressés par courrier. Ce test est pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie ».