1er décembre : Journée mondiale de lutte contre le SIDA

30 novembre 2021 à 15h18 par Sebastien Ruffet

Le ruban rouge, symbole de la lutte contre le SIDA
VIH
Crédit : @ Chinnapong - stock.adobe.com

A l'occasion de la Journée Mondiale de Lutte contre le SIDA, une nouvelle campagne de communication débute.

Après 40 ans, le virus du SIDA sévit toujours dans le monde. En France, on estime que 6000 nouvelles contaminations ont lieu chaque année. 150 000 personnes sont porteuses du VIH dans notre pays, dont 25 000 sans le savoir. De nombreux « malades » ne présentent aucun symptôme des années durant, ce qui peut aussi compliquer le contrôle de sa transmission. Plus que jamais, avec un partenaire que l’on ne connaît pas, il faut se protéger.

Les préjugés toujours très forts

En 40 ans, des progrès ont été accomplis. On peut désormais vivre plus longtemps, en meilleure santé, et espérer vieillir avec le VIH. Pour autant, la Ville de Strasbourg rappelle que les préjugés à l’égard des personnes séropositives restent tenaces : « 25 % des français se déclarent gênés de travailler avec une personne séropositive, 33 % des dentistes sondés ont des pratiques discriminatoires à l’encontre des personnes séropositives, 81 % des français pensent à tort que les femmes séropositives enceintes peuvent transmettre le virus à leur enfant, 79 % des personnes séropositives de plus de 50 ans disent rencontrer des problèmes financiers. »

A Strasbourg, comme à Mulhouse, de nombreuses actions de sensibilisation vont être menées, notamment autour des nouvelles stratégies de lutte contre l’infection. Dans la Cité du Bollwerk, c’est toute une semaine (jusqu’au 8 décembre) qui est consacrée au dépistage et à l’information autour – plus globalement – des maladies sexuellement transmissibles.


Nouvel axe de communication : Au fil des études, il s'est avéré que si le virus du SIDA n'est pas détectable, alors il n'est pas transmissible. 


Le SIDA : Le Syndrôme d'Immuno-Déficience Acquise. Le VIH (le virus en lui-même) va pénétrer dans le corps par les voies sexuelles ou sanguines, et va s'attaquer aux lymphocytes T CD4, qui sont les premiers défenseurs du corps humain. Avec la destruction de ces lymphocites, notre corps va perdre sa capacité à se défendre contre les maladies. Des bactéries et virus comme la tuberculose, la varicelle, le zona ou certains types de cancers vont alors s'engouffrer dans la brèche, provoquant une grave détérioration de l'état de santé, voire, la mort.