9 kilos de cocaïne saisis à Strasbourg
5 avril 2023 à 11h48 - Modifié : 6 avril 2023 à 7h51 par Sébastien RUFFET
Derrière le bon père de famille se cachait un trafiquant d'envergure, à la Cité de l'Ill, à Strasbourg.
La police judiciaire avait déjà des doutes depuis un petit moment. Ce Strasbourgeois de 35 ans, derrière des airs de bon père de famille rangé, faisait régulièrement des voyages en Espagne. Suffisamment en tout cas pour que ces déplacements à répétition semblent suspects. Après une enquête longue et minutieuse, les policiers de la DTPJ et l'Office anti-stupéfiants ont donc mis la main sur cet homme qui vivait manifestement au-dessus de ses moyens.
Le communiqué de la direction centrale de la police judiciaire, zone est :
"[...] L’individu, connu pour de petits délits sans rapport avec les stupéfiants, effectuait régulièrement des voyages en Espagne, observant une très grande prudence. Il apparaissait que son train de vie comprenant des achats d’objets de luxe et des locations de véhicules haut de gamme, ne correspondait pas à la hauteur de ses faibles ressources officielles.
Le mercredi 29 mars 2023, il se rendait dans un box à Strasbourg, où étaient entreposés des stupéfiants, lequel était surveillé par les policiers de la BRI. Lors de la tentative d’interpellation, il forçait avec son véhicule le dispositif policier. Il était interpellé peu après, alors qu’il se cachait dans des jardins familiaux dans le secteur de la cité de l’Ill, et placé en garde à vue. Son épouse était aussi interpellée à son domicile. Il ressortait de l’enquête qu’elle avait bénéficié de l’argent du trafic, notamment en achetant à l’étranger des véhicules de luxe.
Les perquisitions permettaient de découvrir 9 kilos de cocaïne, une arme de poing, plusieurs motos, de la maroquinerie de luxe et la somme de 49 000 euros en espèces. Ces biens étaient saisis.
Le 1er avril 2023, le trafiquant était présenté au magistrat instructeur et placé en détention provisoire après sa mise en examen, son épouse avait été présentée et placée sous contrôle judiciaire la veille."