Dernier week-end pour profiter de L'Industrie Magnifique à Strasbourg !
Publié : 11 juin 2021 à 18h55 - Modifié : 8 novembre 2021 à 12h14 par Rédaction
Vous avez jusqu'à dimanche 13 juin pour profiter des œuvres d'art monumentales exposées au centre-ville de Strasbourg à l'occasion de L'Industrie Magnifique. Depuis le passage du couvre-feu à 23h mercredi, le parcours d'exposition des œuvres d'art s'illumine entre 21h et 23h. Voici un petit aperçu des œuvres.
Sur la terrasse du château des Rohan, vous retrouverez "YES, NO, PERHAPS", une œuvre réalisée par le collectif belge LAb[au] en collaboration avec Hager. Il s'agit de "deux écrans-miroirs sans tain (...) transposant le principe de l’interrupteur « allumé (yes) / éteint (no) » en données binaires pour générer aléatoirement des lettres puis des mots." Un podcast à retrouver sur notre site.
L'œuvre "50 disques = 100 faces", réalisée par Vladimir Skoda en collaboration avec Bieber Industrie, est à retrouver sur le quai des Bateliers. Les 50 disques en métal ont 100 faces. Elles représentent les 100 ans de Bieber Industrie.
"Perpiba", une sculpture colorée surprenante, a été réalisée par Christine Colin en collaboration avec le groupe Colin. Située sur le quai des Bateliers, elle représente trois épices : persil, piment et badiane. Elle est composée d'anciennes plaques de tamisage, une technique qui a fait la renommée de l'entreprise familiale.
Parmi les œuvres les plus monumentales, le "Cosmos District" sur la place du château, né de la rencontre du Groupe Vivialys et L'Ososphère. Juste à côté, au sein-même de la cathédrale et suspendue dans la nef de l'édifice, une Lune ultra réaliste réalisée à l'aide de vraies photos de l'astre par l'artiste britannique Luke Jerram. Un podcast à retrouver sur notre site.
Au-dessus de la rue des Hallebardes, au coin avec la Maison Kammerzel, l'oeuvre "Portée aux nues" est à découvrir. Un ciel artificiel composé de plusieurs nuages en cuir réalisés par l'artiste Bénédicte Bach, avec le soutien des Tanneries Haas. Un podcast à retrouver sur notre site.
Au bord de l'eau, sur la place du marché aux poissons, vous retrouverez l'œuvre "Sans faire de vagues" réalisée par Gaëtan Gromer en collaboration avec DQE Software. Sur place, vous verrez plusieurs sculptures de requins amputés de leurs ailerons. Une autre curiosité notable : les squales émettent des sons.
L'artiste Gaëtan Gromer vous explique pourquoi au micro de Léo Doré :
Plus loin, sur la place Broglie, trois œuvres se partagent l'affiche. Une première, au niveau de l'arrêt de tram, une tour de briques et de tuiles haute de 7 mètres appelée "Terre de ciel" et réalisée par l'artiste Patrick Bastardoz en collaboration avec l'entreprise Wienerberger.
Écoutez l'artiste Patrick Bastardoz et Gabrielle Roy, chargée de communication de l'entreprise Wienerberger, au micro de Léo Doré :
Au pied de l'Opéra, vous retrouverez une sculpture de puma de plus de 4 mètres peint en rouge rutilant. Il s'agit de l'œuvre "The Cat" réalisée par le célèbre sculpteur Richard Orlinski en collaboration avec Puma. Un podcast à retrouver sur notre site.
Trois autres œuvres sont exposées sur la place Kléber. "Le Serpent", réalisé par Bertrand Gadenne en collaboration avec Arte. Il s'agit d'un film de python royal enfermé dans un conteneur. Le reptile peut s'échapper à tout moment. Un podcast à retrouver sur notre site.
Un peu plus loin, l'œuvre "Rivière de verre" réalisée par Philippe Berthomé (ici sur la photo) et dix étudiants du TNS, en collaboration avec la verrerie de Meisenthal et le CIC Est. Plusieurs ampoules créées par les étudiants sont exposées et suspendues à des poutres. Le tout forme une véritable rivière étonnante.
Dans les fontaines face à l'Aubette, c'est l'œuvre "Landscape in motion" réalisée par Frédéric Laffont, spécialisé dans le travail du métal, en collaboration avec l'entreprise Fein. Vous retrouverez plusieurs miroirs placés dans l'eau jouant avec les reflets et la lumière.