Quel avenir pour Aptis à Hangenbieten ?

15 octobre 2021 à 9h40 - Modifié : 8 novembre 2021 à 13h40 par Rédaction

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Les salariés d'Aptis ne veulent pas entendre parler du projet de reprise du site par le groupe Punch

Jeudi 14 octobre encore, les salariés d'Aptis d'Hangenbieten ont manifesté à Strasbourg pour s'opposer au projet de reprise du site par le groupe belge Punch. Désireux de quitter le fabricant de bus électriques dans de bonnes conditions, les employés préfèrent obtenir un Plan de Sauvegarde des Emplois.

Des dizaines de salariés d'Aptis se sont réunis devant la Préfecture du Bas-Rhin à Strasbourg. Une délégation d'employés de la filiale d'Alstom a été reçue à l'hôtel de Klinglin. Ces derniers s'inquiètent du projet de reprise formulé par le groupe belge Punch alors que le fabricant de bus électriques doit cesser ses activités d'ici la fin de l'année.

Aptis doit cesser la fabrication de bus électriques sur son site d'Hangenbieten d'ici la fin de l'année (/@Cars Electric )

Pas d'activité avant 2024 en cas de reprise de Punch

Alors que la maison mère Alstom a annoncé la fin des activités d'Aptis en Alsace en mai dernier, syndicats et direction ont conclu récemment un Plan de Sauvegarde des Emplois ( PSE). Un PSE approuvé par la majorité des 141 salariés et jugé "intéressant financièrement" par les syndicats. Seulement, depuis dix jours une offre de reprise formulée par le groupe belge Punch est arrivée sur le bureau des dirigeants d'Alstom qui souhaitaient initialement vendre le site. Or, cette offre de reprise inquiète les salariés car Punch ne veut plus produire de bus électriques mais un bus hydrogène à Hangenbieten. En attendant une possible restructuration en cas de reprise, le groupe belge ne prévoit pas de lancer de production avant 2024. Inacceptabe pour les employés d'Aptis déromais inquiets pour leur avenir.

 

Les salariés d'Aptis préfèrent conserver les conditions négociées dans le cadre du PSE avec leur direction (/@CGT CTS)