Un accent alsacien pour la SIG

28 juillet 2018 à 11h30 - Modifié : 10 mai 2021 à 10h42 par Emeline Riffenach

TOP MUSIC
Nico Lang était présent sur l'AB Camps la semaine passée à Mulhouse. Il a officié en tant que "grand

Nicolas Lang, originaire de Mulhouse, va rejoindre la SIG basket la prochaine saison. Un atout « local » qui devrait tout donner devant son public. Il s’est livré à quelques confidences pour Top Music.

L’Alsace vous manquait mais pourquoi un tel attachement ?

J’y suis né et j’ai tous mes meilleurs amis ici. J’ai toujours aimé y revenir. C’est aussi lié au fait que je sois parti pour le basket à l’âge de 15 ans alors que j’avais encore beaucoup d’attaches ici. Du coup j’ai toujours encore cette nostalgie même si j’ai vécu de très belles années ailleurs. Partout où je suis passé j’ai eu de très belles expériences et c’était super intéressant mais ça restera jamais l’Alsace, et j’adore cette région.

Vous avez signé à Strasbourg pour cette rentrée, alors est-ce comme un établissement scolaire qu’on intègre on le visite avant ?

Non je ne connais pas les locaux et ce n’est pas le plus important. Ce qui compte c’est la réputation du club et je connais beaucoup de joueurs qui ont évolué ici. Ça fait quasiment 8 ans que je joue contre eux en professionnel, donc je connais tout ce que je dois connaître. Je vais sans doute mieux connaître les gens maintenant.

Et au moins y aura quelqu’un qui comprendra quand les supporters disent « jetzt geht's los »

Alors un Alsacien dans l’effectif, est-ce que ça peut peser sur le parquet lors des matchs à domicile ?

Je ne sais pas mais ça va me faire plaisir de jouer pour Strasbourg et d’avoir enfin les Alsaciens derrière mon équipe, ce qui n’était pas le cas les dernières années (ndlr : Nicolas Lang a longtemps évolué à Chalon-sur-Saône puis à l’ASVEL Lyon-Villeurbanne les trois dernières saisons). Et au moins y aura quelqu’un qui comprendra quand les supporters disent « jetzt geht's los » (rires).

Revenons à vos origines mulhousiennes, pouvez-vous citer votre endroit préféré dans la Cité du Bollwerk ?

Mon endroit préféré c’est le Waldeck. Pour moi ça représente un havre de paix, c’est super calme, j’adore l’endroit. Après je sais que Mulhouse est une ville qui suscite souvent les a priori ailleurs en France mais j’aime le fait de simplement traîner dans les rues, ça me rend heureux.

 

(Nicolas Lang a passé sa semaine à Mulhouse pour l'AB Camps, un camp d'entraînement basket. Il a transmis son expérience aux plus jeunes en compagnie d'un autre "grand frère", Léo Westermann.)

Votre retour en Alsace, c’est aussi le retour à la « bonne bouffe ». Comment ne pas succomber à la tentation en tant que sportif de haut niveau ?

J’ai joué trois ans à Lyon qui est quand même la capitale de la gastronomie donc ça ne va pas beaucoup me changer. Après, je sais quand il y a des moments où je peux un peu plus me lâcher et je sais qu’il y a des périodes où il ne faut pas trop faire d’écarts, où il faut rester super sérieux parce que c’est important pour rester à 100%. J’ai l’habitude maintenant de me gérer et il n’y aura pas de problème là-dessus.

Et un de vos plats préférés ça serait quoi en Alsace ?

Moi j’aime tout. C’est vrai que je mangeais des tartes flambées à Lyon mais ce n’était pas les vraies de vraies, donc ça me faire plaisir de manger de temps en temps les originales. Mais après, les moricettes, bretzels, choucroute, j’adore tout ça !

Que peuvent vous souhaiter tous les fans alsaciens qui vous verront jouer cette année ?

Un titre de champion de France déjà car à Strasbourg ils l’attendent depuis longtemps. Et moi j’ai toujours envie de gagner donc ça me ferait plaisir ainsi qu’à toute l’Alsace.

Une dernière question inévitable. On est sur Top Music, la radio des Alsaciens, alors quelle est votre playlist actuelle ?

J’ai honte mais ma femme m’a mis le titre Djadja (ndlr : de l’artiste Aya Nakamura) dans la tête et c’est horrible. Ca reste dans la tête et je l’ai en ce moment et j’en suis pas fier (rires). Pour le sport, j’écoute un peu de tout, j’aime bien des fois écouter de l’opéra avec Maria Callas, Drake au niveau RnB/hip-hop ou Orelsan en rap français. Le seul truc où j’ai un peu plus de mal c’est le rock, mais on ne m’a encore jamais vraiment initié ou fait découvrir donc un jour pourquoi pas. Mais je suis ouvert à toutes sortes de musiques.