Un Racing en manque de réussite

20 août 2018 à 12h01 - Modifié : 10 mai 2021 à 10h43 par Sebastien Ruffet

TOP MUSIC
Un fantastique public, une fois de plus / @TopMusic

Il n'a pas manqué grand-chose au Racing pour signer une deuxième victoire en deux matchs, ce qui aurait été une première depuis 1992. Aurait été.

Après Pablo, Subotic. Et le Racing qui prend l'habitude de jouer à 11 contre 10. Personne ne force les défenseurs adverses à se retrouver débordés par la vitesse d'Ajorque ou Da Costa, et les Strasbourgeois auraient bien tord de s'en priver. Après le 2-0 à Bordeaux, tout semblait bien se passer après ce but magnifique signé Gonçalves (55e) - contrôle de la poitrine, frappe enroulée pied gauche, car oui, Antho a bel et bien un pied gauche. Tout comme Liénard a un pied droit. Gonçalves, piston du côté droit, dont l'impact physique a fait reculer Gabriel Silva minute après minute, pour réussir à donner quelques bons ballons qui auraient dû finir au fond pour se mettre à l'abri

Si ce Racing 2018-2019 semble mieux préparé collectivement, plus sûr de sa capacité à maîtriser le ballon, à le faire tourner, il pêche encore un peu par excès de "bonne volonté". Oui, c'est possible. Quand Thomasson se fend l'arcade, c'est parce qu'ils vont à deux sur le ballon (avec Caci). Sur le but stéphanois, Carole et Liénard se gêne sur un ballon aérien, et ça revient sur Debuchy qui trouve Gueye. Quand Martinez monte à grandes enjambées laissant Mitrovic seul sur un contre des Verts, on peut louer la bonne volonté. Mitrovic avait beau s'époumoner pour que Jonas Martin recule de quelques mètres, le mal aurait pu être fait, et le défenseur serbe a dû intervenir limite-limite sur Cabella pour enrayer la situation. 

Ne crachons pas dans le soupe

Globalement, le RCSA a fait le boulot. Il a dominé physiquement son adversaire, a réussi à se créer de belles occasions, notamment en deuxième mi-temps, mais comme la saison dernière, Stéphane Ruffier a sorti le grand jeu. Une parade ras de terre sur un tir de Zohi magnifiquement enroulé, puis un arrêt reflexe sur une frappe puissante de Martin qui laisse aux Verts "le droit d'y croire", pour paraphraser Thierry Laurey. 

Après Bordeaux et St-Etienne, le Racing compte 4 points. Un très bon début. Ne crachons pas dans la soupe. Ce but du jeune Gueye, plein d'opportunisme, doit juste rappeler que la Ligue1 ne tolère aucun relâchement. Les Bleus apprennent vite, et ils auront l'occasion dès vendredi, de le prouver, avec un difficile déplacement à Lyon. 


La réaction d'Ibrahima Sissoko

Le résumé de la rencontre