Coupe de France de Basket : la SIG déraille dans les dernières minutes

28 avril 2024 à 15h29 - Modifié : 29 avril 2024 à 6h21 par Jules Scheuer

Sur les planches de l'Accor Arena, les Strasbourgeois ont rendu les armes ce samedi.
Sur les planches de l'Accor Arena, les Strasbourgeois ont rendu les armes ce samedi.
Crédit : Top Music

Au lendemain d’une défaite amère en finale de Coupe de France face à la JDA Dijon (83-70), la SIG Strasbourg peut nourrir quelques regrets. Retour sur une rencontre où les Strasbourgeois se sont pris les pieds dans le tapis dans les derniers instants.

Ce samedi 27 avril, se disputait dans le 12e arrondissement de Paris, la rencontre la plus importante de l’année pour la SIG Strasbourg. Face à Dijon et pour la sixième fois de son histoire, les alsaciens dirigés par Massimo Cancellieri, se retrouvaient en finale de la Coupe de France, dans l’espoir de soulever leur troisième trophée dans cette compétition. Un titre qui aurait pu peser lourd dans la besace au moment de conclure l’exercice 2023/2024, au vu des performances plus inégales du club en championnat.

Après les premières minutes disputées dans l’enceinte de l’Accor Arena, remplie de 15 776 spectateurs dont près de 900 supporters alsaciens, les SIGmens ne se sont pas montrés des plus rassurants. Menés par Vitalis Chikoko, les Dijonnais ont rapidement pris les commandes de cette finale à l’issue d’un premier quart-temps (24-19), marqué par des imprécisions de la part des strasbourgeois. Après avoir accusé un retard de +9 points dans le deuxième quarts-temps, Léopold Cavalière et les siens ont repris le bon sens de la marche pour réduire cet écart à un petit point (42-41) juste avant la mi-temps.

Plus d'adresse en deuxième mi-temps

Au retour des vestiaires, toute l’adresse des Strasbourgeois et de Tyrus McGee (19 points sur la rencontre) ont soudainement refait surface permettant aux alsaciens de reprendre les commandes de la rencontre (58-60) avant d’entamer le quart-temps décisif.

Mais soudain, la machine s’est enrayée. Les membres ne répondaient plus. Et l’ouragan dijonnais a tout pris sur son passage. À 3’55’’ du terme, alors que le sort de la rencontre restait encore indécis (68-70), les hommes de Laurent Legname ont joué le feu, inscrivant quinze points d’affilés en ne cédant plus rien à Hugo Invernizzi et les siens, médusés. Au buzzer (83-70), Dijon pouvait exulter sur le plancher de l’Accor Arena. Au contraire, Strasbourg pourra regretter ces dernières minutes où le match leur a totalement échappé.

« On a perdu le momentum », assumait le coach Massimo Cancellieri à l’issue de la rencontre. Pour autant, il a tenu à saluer l’état d’esprit de ses joueurs. « Je suis vraiment fier, parce que tout le monde était concerné. C’était important pour nous d’être ici ». 

" On n’avait pas 40 minutes dans les jambes ce soir"

Paul Lacombe, lui, a reconnu la supériorité de Dijon, tout en pointant du doigt les conditions de voyage des joueurs, plombés par une panne de train d’ampleur. Pour rappel, la veille du match, les SIGmens sont arrivés à 1h du matin en minivan à leur hôtel. « Je suis dégoûté, encore plus au vu du contexte, parce que je ne me suis pas battu avec toutes mes armes. On n’avait pas 40 minutes dans les jambes ce soir. »

Après cette défaite au goût amer, il faudra désormais se tourner vers le championnat et vite. À trois journées de la fin, la SIG pointe à la 11e position et n’a plus vraiment le droit à l’erreur pour intégrer le Top 8, synonyme de play-offs et de qualification européenne. Une chose est sûre, l’entraîneur italien ne compte pas se laisser abattre par cette défaite. « On doit aller gagner tout de suite à l’extérieur ». Mardi soir à Boulogne, la SIG devra déjà faire forte impression.