Décès de Naomi Musenga à Strasbourg : une contre expertise écarte l'intoxication au paracétamol

23 novembre 2021 à 8h25 - Modifié : 23 novembre 2021 à 8h39 par rédaction Gance

Naomi Musenga
Naomi Musenga
Crédit : Naomi Musenga / Facebook

Demandé par la famille de Naomi Musenga, un rapport d'experts estime que le décès de la jeune femme a été causé par un choc d'origine abdominale.

C'est un nouvel élément dans l'affaire du décès de Naomi Musenga à Strasbourg, le 29 décembre 2017. Diligentée par la Cour d'Appel de Colmar et demandée par sa famille, une contre-expertise écarte l'hypothèse d'un décès dû à une intoxication au paracétamol. Le nouveau rapport estime que le décès a été causé "par l'évolution dramatique d'un choc d'origine abdominale". Ce choc expliquerait les douleurs abdominales très importantes décrites par la jeune femme lors de son appel au Samu et ignorées par l'opératrice. Ce nouveau rapport d'experts contredit la première expertise qui estimait que le décès était dû à une surdose médicamenteuse.

Le Samu du Bas-Rhin en cause ?

Cette nouvelle expertise a été accueillie favorablement par la famille de Naomi Musenga. Depuis près de quatre ans, ses proches se battent pour tenter de faire reconnaître la responsabilité du Samu du Bas-Rhin. Quelques heures avant son décès, Naomi Musenga avait appelé les urgences car elle souffrait de "douleurs atroces". L'opératrice du Samu du Bas-Rhin s'était alors moquée d'elle. Pour la famille de la Strasbourgeoise, le Samu 67 n'a pas compris l'urgence de la situation.