Des "convois de la liberté" aux portes de Strasbourg

14 février 2022 à 11h46 - Modifié : 14 février 2022 à 11h51 par Rédaction Top Music

Les "convois de la liberté" arrivent en Alsace
Les "convois de la liberté" arrivent en Alsace
Crédit : DR

Des "convois de la liberté" sont annoncés ce lundi 14 février à Strasbourg. La préfecture vient de prendre des mesures pour les interdire.

Article actualisé le lundi 14 février 2022

Après Paris, les convois de la liberté devaient rallier Bruxelles, mais certains manifestants ont décidé de venir à Strasbourg où il y a une session parlementaire. La préfète vient donc d’interdire jusqu’à jeudi soir ce rassemblement non déclaré. Un dispositif spécifique sera mis en place pour empêcher les blocages d’axes routiers.


Article du 9 février 2022

Les images d'Ottawa, au Canada, bloquée par des camions venus de tout le pays ont fait le tour du monde. La ville canadienne est devenue la capitale des opposants aux règles sanitaires. La cité est complètement paralysée par des dizaines de milliers de personnes. Une situation qui a dépassé les autorités incapables de reprendre la main face à ces manifestants déterminés. Des images qui ont inspiré les opposants aux mesures sanitaires en France puisque depuis plusieurs semaines des groupes "convois de la liberté en France" se sont créés sur les réseaux sociaux. Objectif : aller bloquer Bruxelles pour "une convergence des luttes", le 14 février.

Bloquer la France avant l'élection présidentielle ?

Depuis plusieurs semaines, la prépation des convois s'organise. Dans le Grand-Est, le départ est fixé ce mercredi au départ de Mulhouse et Strasbourg pour rejoindre Paris, vendredi. Des centaines d'automobilistes se disent prêts à rallier la capitale. Un rendez vous est fixé ce mercredi au départ du parking Décathlon de Dornach à Mulhouse et au départ du parking Auchan à Illkirch Graffenstaden. Dès vendredi, ils prévoient de rallier la capitale avant de prendre part aux manifestations anti pass sanitaire samedi. L'objectif final est ensuite de rejoindre Bruxelles, pour une "converge des convois européens", lundi 14 février. Certains espèrent surtout que ce mouvement dépasse le cadre de l'opposition aux mesures sanitaire et devienne un mouvement pérenne d'expression de la colère contre le gouvernement à l'instar des "Gilets jaunes" en 2018.