Des feux jaunes pour piétons testés à Strasbourg
Publié : 3 mai 2023 à 8h25 - Modifié : 3 mai 2023 à 19h43 par Léo Vallori
Strasbourg, Metz ou encore Nancy font partie des villes qui vont expérimenter un nouveau feu jaune pour les piétons. Celui-ci aura pour but d’indiquer qu’il ne faut plus s’engager ou finir de traverser.
Selon un arrêté publié au Journal Officiel, sept villes vont expérimenter des feux jaunes pour les piétons. Strasbourg, Nancy et Metz ainsi que quatre autres villes sont concernées par ce dispositif (Versailles, Nantes, Nice et Toulouse) afin « d'améliorer la sécurité des piétons qui abordent une chaussée, en améliorant la compréhension du temps de dégagement par les automobilistes et le respect du rouge par les piétons », décrit l’arrêté.
Même principe que pour les automobilistes
L’idée principale est de clarifier le moment où le feu passe au rouge, en ajoutant une étape supplémentaire et en utilisant le même principe que le feu orange pour les automobilistes. Après le vert, le symbole piéton passe temporairement au jaune pendant quelques secondes pour indiquer qu’il ne faut plus traverser ou finir de s’engager. Actuellement, le passage au rouge est le seul signal pour indiquer ce temps de dégagement, avant le passage au vert pour les véhicules.
« Terminer sa traversée en toute sécurité »
Les habitants des villes concernées verront apparaître dans un cas un feu jaune clignotant et dans l’autre, le feu sera jaune fixe. « Le feu jaune piéton, fixe ou clignotant, interdit au piéton de s'engager mais permet au piéton déjà engagé de terminer sa traversée en toute sécurité. Pendant cette phase, le feu R11 des véhicules est rouge », détaille l’arrêté. A Strasbourg, trois feux sont installés allée de la Robertsau, avenue du Rhin et route de l’Hôpital. L’expérimentation doit débuter ce mercredi sur l’un des trois sites de la ville.
En 2022, 484 piétons ont perdu la vie, soit 15% de la mortalité routière en France et 2 000 ont été grièvement blessés. Cette nouvelle expérimentation doit durer deux ans. A l’issue de cette période, « un rapport sera transmis à la déléguée à la sécurité routière et à la directrice des mobilités routières dans un délai de trois mois ».
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