L'Académie des gâteaux de Cyril Lignac : un Strasbourgeois dans la compétition

20 mai 2022 à 15h10 - Modifié : 23 mai 2022 à 8h03 par Anne-Sophie Martin

Victor Clodi, l'un des 24 candidats de l'académie des gâteaux de Cyril Lignac
Victor Clodi, l'un des 24 candidats de l'Académie des gâteaux de Cyril Lignac
Crédit : ©Marie ETCHEGOYEN/M6

M6 lance ce lundi 23 mai à 18h40 “L'Académie des Gâteaux” de Cyril Lignac, une nouvelle émission qui met des pâtissiers amateurs en compétition, rêvant de changer de vie. Parmi les 24 candidats, le Strasbourgeois Victor Clodi, âgé de 25 ans. Diplômé d’un master en pharmacie, il est cadre dans une entreprise à Erstein mais serait prêt à ouvrir sa propre pâtisserie.

Ecoutez Victor Clodi au micro d'Anne-Sophie Martin

Extrait de l’interview de Victor Clodi, candidat à l’Académie des gâteaux de Cyril Lignac, à suivre dès ce lundi 23 mai sur M6.

À la fin de chaque semaine, un apprenti sera élu meilleur élève de la semaine tandis qu'un autre devra quitter le concours.

Victor Clodi nous dit tout sur ses spécialités, sur sa passion de la pâtisserie, et sur son envie d’ouvrir sa propre boutique. 

Qu’est-ce qui vous a poussé à participer à cette toute nouvelle émission de M6 ?

Ce qui m’a poussé, c’est vraiment ma passion pour la pâtisserie et vouloir du challenge et voir ce que mes gâteaux pouvaient valoir vis à vis des différents chefs. Et voir Cyril Lignac ou d’autres chefs déguster mon gâteau, ça reste quelque chose d’extraordinaire.

Vous êtes 24 candidats qui rêvent de changer de vie, pour intégrer l’équipe de Cyril Lignac, c’est le concept de l’émission. Est-ce vraiment votre souhait de vivre de la pâtisserie ? En fonction des différentes remarques des chefs, c'était un de mes rêves de pouvoir ouvrir ma pâtisserie et de justement élaborer tous mes gâteaux. C’est toujours mon rêve d’aujourd’hui.

Actuellement, je travaille dans l’industrie pharmaceutique dans les laboratoires BTT situés à Erstein. Mais mon objectif est d’ouvrir une pâtisserie. Soit en parallèle de mon travail, ou pourquoi pas tout abandonner pour m’y consacrer pleinement.

Au boulot, tout le monde est au courant de votre passion ?

Oui, au travail, mes collègues sont au courant de ma passion pour la pâtisserie. Ils sont tous très fans de tous mes gâteaux, j’en ramène énormément au boulot pour leur faire goûter et déguster. Tout le monde me soutient.

Quels sont vos gâteaux fétiches, vos spécialités ?   

Alors mes spécialités, c’est surtout les entremets à base de vanille caramel chocolat, des choses très gourmandes. Et tout ce qui va être à base de fruits, surtout en cette saison, on aime beaucoup les fraises, les rhubarbes…

J’ai une spécialité qui est un faux cannelé : c’est une coque en chocolat avec une ganache montée vanille fève de tonka, un cœur coulant au caramel et un petit brownie au chocolat blanc en support. Le tout en forme de cannelé bombé en doré pour donner vraiment l’impression d’un moule en cannelé. C’est assez technique mais on essaye toujours d’augmenter le niveau.

Avez-vous d’autres spécialités, j’ai un faible pour le tiramisu ?

Oui pour le tiramisu, mais toujours revisité. J’aime bien éviter de tomber dans le classique donc je fais avec une mousse, un crémeux et un spéculoos maison reconstitué. 

La pâtisserie, c’est votre passion depuis longtemps ?

La pâtisserie j’ai commencé déjà tout petit avec mes parents ou encore mes grands-parents. On faisait les gâteaux basiques : les quatre quarts, les bredeles ou les tartes aux fruits. Et durant le confinement, j’ai commencé à faire un peu plus de pâtisserie, je me suis dit : “c’est pas mal ce que tu fais, essaye de pousser encore plus loin.” Du coup, j’ai continué à augmenter et à passer à des entremets pour atteindre un niveau plutôt pas mal maintenant.

Grâce à l’émission, est ce que vous avez pu vous rendre compte de ce qu’est le métier de pâtissier au quotidien ? 

On ne se rend pas forcément compte au début quand on est de l’extérieur que le métier de pâtissier, c’est vraiment quelque chose de difficile et qui est très physique. Un fois arrivé dans l’émission on est directement plongé dans le milieu pâtissier et c’est sportif. 

Cyril Lignac déclare : “on se rend compte que faire de la pâtisserie, c'est aussi se lever à 4h30 du matin, avoir mal aux pieds et au dos, tout ça pour faire 150 tartes aux framboises”. C’est vrai, il faut être passionné ?

Oui il faut vraiment être passionné et c’est vrai qu’il faut avoir beaucoup d’envie, parce que c’est extrêmement physique. Tout ce qu’a dit Cyril Lignac est vrai, quand on arrive, c’est impressionnant de se dire qu’un pâtissier va réaliser tout ça.

Les maîtres-mots seront mental, technique, rigueur et excellence”, avait précisé Cyril Lignac. C’est autant le mental que la technique ?

Je suis d’accord, tout est dans le mental, la technique il faut être hyper précis. Il faut avoir une organisation digne d’un grand chef et savoir à la minute près tout ce qu’on va réaliser : combien de temps au four, combien de temps en prise de froid. Ça se joue à des minutes ou secondes près.

Il faut aussi soigner la présentation ?

 En effet, c’est très important. Un gâteau il faut qu’il soit joli au niveau visuel parce qu’il doit être attrayant, il faut que la personne ait envie de le déguster. 

Est-ce que le tournage de l’émission a été difficile ? Ça a été formateur ?

Oui il faut se lever tôt le matin, il faut pâtisser, il faut essayer de toujours s’améliorer et il faut suivre tous les conseils des chefs pâtissiers. C’est hyper formateur comme expérience. On apprend plein de techniques, des petites astuces et des éléments que les chefs peuvent nous apporter et qu’on n’aurait jamais eu si on n’avait pas participé à l’émission donc c’est quelque chose d’incroyable, c’est extraordinaire.

Il y avait un autre Alsacien, Pierre Hermé, qui a participé à l’émission. D’autres grands noms de la pâtisserie étaient présents ?

Oui il y avait plein d’autres grands chefs pâtissiers, et justement pour le découvrir il faudra regarder l’émission.

 Avec Instagram, la pâtisserie est devenue de nouveau tendance ?  

Oui, se mettre à la pâtisserie ce n’est plus une passion ringarde, vieillotte. On essaye de surprendre aussi bien sur le visuel qu’au niveau des saveurs, c’est extraordinaire. J’ai un Instagram où je poste régulièrement les photos de mes créations pour justement montrer un peu à tout le monde ce que j’arrive à réaliser.

Retrouvez l'interview en intégralité de Victor Clodi

 Quelques belles créations de Victor