2 500 réfugiés ukrainiens trouvent leur place en Alsace

20 avril 2022 à 16h42 - Modifié : 20 avril 2022 à 16h42 par Julia Clementz

La salle de la Bourse à Strasbourg continue d'accueillir des réfugiés ukrainiens.
La salle de la Bourse à Strasbourg continue d'accueillir des réfugiés ukrainiens.
Crédit : @Top Music

Depuis le début de la guerre en Ukraine, environ 2 500 réfugiés ont trouvé refuge en Alsace. De nombreux dispositifs, portés par l’ensemble des acteurs alsaciens, se mettent actuellement en place pour les intégrer dans de bonnes conditions.

Selon les derniers chiffres, 5 millions de réfugiés ukrainiens ont fui leur pays suite à l'invasion de la Russie, et un million sont retournés en Ukraine. Ils sont nombreux à avoir rejoint Strasbourg pour fuir les bombardements qui frappent l’Ukraine. A leur arrivée en Alsace, ces réfugiés sont relogés chez des particuliers ou dans des hébergements spécifiques. Face à une récente saturation, la préfecture du Bas-Rhin n’a pas eu d’autres choix que de solliciter des départements limitrophes. Mais aujourd’hui, la situation se stabilise. "Il y a une baisse des arrivées. Au plus fort de la crise au mois de mars, il y avait 300 réfugiés ukrainiens par jour au centre d’accueil de la Bourse. En ce moment, on est à 30 personnes par jour", affirme Ludivine Quintallet, conseillère d’Alsace au canton 1 de Strasbourg, qui vient de visiter le centre d’accueil situé place de la Bourse.

200 enfants ukrainiens scolarisés en Alsace

Depuis le début de la crise, les différents acteurs alsaciens se mobilisent pour intégrer les réfugiés ukrainiens. Aujourd’hui, 200 enfants ukrainiens sont scolarisés en Alsace. Mais s’intégrer dans une classe française peut être compliqué pour des personnes réfugiées. "C’est plus facile pour les jeunes enfants dans les écoles primaires et maternelles. Pour les collégiens par exemple, la barrière de la langue est plus importante", dit Ludivine Quintallet. Concernant les adultes, d’autres dispositifs sont en train de voir le jour. Les réfugiés ukrainiens peuvent désormais travailler, l'Etat leur permet un accès au marché du travail.

Même si des dispositifs d’intégration leur sont proposés, leur avenir reste tout de même incertain . "Certains ont la volonté forte de retrouver leur pays. Il faut bien sûr attendre, tout dépend de l’évolution de la guerre en Ukraine", explique Ludivine Quintallet.