Mulhouse fait face aux dépôts sauvages
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La ville de Mulhouse a mis en place le 1er juillet « Dépôt sauvage, enquête en cours ». Cette action vise à prévenir les dépôts sauvages en les transformant en scène de crime. Cette initiative a déjà été mise en place par la ville par le passé.
Pneu, canapé ou encore électroménager : la ville de Mulhouse fait face à des dépôts sauvages dans les rues. Face à cette situation, la ville a pris la décision de (re)mettre en place le « Dépôt sauvage, enquête en cours ». Les débris sont délimités par des rubalises, avec écrit : « Dépôt sauvage, enquête en cours, amende pouvant aller jusqu'à 1 500 euros ». L’objectif derrière cette initiative est de « rendre encore plus visible l'impact négatif de ces dépôts sauvages (...) et ce qu'ils peuvent représenter en termes d'atteinte au cadre de vie », précise la ville de Mulhouse via un communiqué de presse. En 2024, près de 540 tonnes de déchets ont dû être ramassées, soit une hausse de 43 % par rapport à 2017.
Un coût élevé
Le ramassage des encombrants coûte près de 250 000 euros par an pour la collectivité, l’une des conséquences de ces dépôts illégaux dans les rues mulhousiennes. « De tels dépôts ont tout d’abord une atteinte importante à l’environnement et au cadre de vie des Mulhousiens et évidemment ça renvoie une image dégradée de notre ville », explique Kevin Czopowski, coordinateur du plan d’action contre les incivilités.
Des incivilités
Les dépôts s’expliquent par des incivilités mais aussi par un élément plus ou moins paradoxal. « C’est également lié au bon travail qui est mené par les services techniques de la ville et de l'agglomération, qui chaque jour nettoient les déchets qui sont déposés sur la voie publique. De ce fait, des personnes se croient autorisées à déposer leurs encombrants puisque leurs déchets vont être enlevés », souligne le coordinateur du plan d’action contre les incivilités à Mulhouse.
Sensibilisation et information
Pour remédier à la situation, la ville fait du porte-à-porte pour informer, conseiller et rappeler aux habitants les sanctions. « Ces dépôts sauvages sont passibles d’une amende pénale ou administrative et il existe des centres de tri et des déchèteries gratuites pour les particuliers », explique Kevin Czopowski. Si les sanctions administratives varient entre 150 et 250 euros, les rubalises annoncent une amende pouvant aller jusqu’à 1 500 euros. Cette mise en scène pousse certains contrevenants à revenir chercher leurs déchets, puisque près de 40 % des dépôts marqués disparaissent sous trois jours.
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