Relais Est alerte sur la fast fashion
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Le principal collecteur de textiles usagés en Alsace, Relais Est, tire la sonnette d’alarme concernant les vêtements issus de la fast fashion.
Les vêtements récoltés par Relais Est proviennent de bornes de collecte. Ils sont ensuite amenés à Wittenheim au centre de tri. En 2023, la collecte de vêtements était de 7 300 tonnes. Pour l’année 2025, on estime que plus de 8 500 tonnes de textile seront collectées. Une hausse due à l'augmentation des achats de vêtements issus de la fast fashion. Ces vêtements ne peuvent pas être revendus dans les friperies de Relais Est, du fait de leur mauvaise qualité. Il est également difficile de les recycler. « Ils ont été portés une, deux fois, ils sont complètement déformés. Et ils sont dans des matières qui ne permettent pas de faire des chiffons industriels car il nous faut du coton », explique Floriane Kling, responsable de la communication de Relais Est. En effet, le centre de tri produit par an 150 tonnes de chiffons d’essuyage pour le secteur de l’automobile.
Que deviennent les textiles ?
55 % des vêtements récoltés par la coopérative sont réemployés. Une partie va être revendue à l’export et l’autre sera vendue dans les 10 friperies Relais Est en Alsace. « 31 % des vêtements sont revendus au recyclage. On vend à des clients belges, néerlandais et polonais. Il n’existe pas aujourd’hui de filière française qui permet de recycler en grande quantité », affirme-t-elle. Concernant les 12 % des vêtements souillés, mouillés et inutilisables, ils vont permettre une valorisation énergétique. C’est-à-dire qu’ils vont être brûlés et vont chauffer les cimenteries. Mais cette valorisation a un coût pour Relais Est. Et enfin, 2 % sont considérés comme des erreurs de tri : il ne s’agit pas de vêtements.
Sensibiliser
Pour lutter contre la fast fashion, Relais Est met en place plusieurs actions. Une chargée d’animation a été embauchée pour intervenir dans les écoles, les collèges ou encore les lycées. Une collecte éphémère est organisée au sein des établissements ainsi qu’une sensibilisation à la surconsommation de vêtements. « Les collectivités font aussi appel à nous. Elles demandent des ateliers pour apprendre à mieux trier les vêtements », ajoute Floriane Kling. Le centre de tri de Wittenheim accueille aussi le grand public. Des visites guidées des ateliers sont proposées. « Les images marquent les esprits », termine Floriane Kling.
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