Séduction, pilier d’une relation durable ?
8 février 2023 à 16h54 par Aurèle In The City
Avant le début du commencement d’une potentielle relation, un seul mécanisme à déclencher : celui de la séduction. Difficile d’attirer dans ses filets le moindre poisson sans appât, sans petit signe extérieur d’intérêt qu’il soit esthétique, humoristique, sensuel ou intellectuel.
Séduction, drague, attraction, fascination, on peut l’appeler comme on veut, c’est bien le point de départ d’un sentiment devant amener, en fonction de la génération, à une « date », un « crush », un « plan », un « flirt », une « invitation » et plus si affinité…
Si elle peut revêtir ainsi de nombreuses terminologies, la séduction est aussi tout un art sur lequel hommes et femmes s’accordent la plupart du temps. Ensemble de procédés dits de manipulations visant à donner une image avantageuse afin de susciter une émotion (merci Wikipédia !), la séduction se travaille au premier rencard.
Et après ?
Une fois la viande dans le torchon, comment subsistent les émois électriques des premières fois ? Lorsqu’on passe d’une histoire à partager MMS (matin, midi et soir, avant de changer de rythme, on s’en reparle dans une prochaine chronique), que deviennent tous ces p’tits trucs auxquels on prête une grande attention pour attirer, charmer, envoûter ? Se conjuguent-ils déjà à l’imparfait quand la cuisson idéale de la viande est atteinte ? Ou au contraire, les prémices originelles survivent-ils à un quotidien qu’on voudrait toujours excitant ?
Séduction, pilier d’une relation durable ?
Si je me base sur ma relation avec Monsieur Je ne sais pas (passé progressivement du statut d’amant à celui d’amoureux avant de devenir mon pacsé et mon mari), il me semble bien que le fameux élément déclencheur a pris la forme d’une paire de bas résille glissée dans des bottes noires dont la hauteur des talons aiguilles devait dépasser les 9 cm. Le tout dans le cadre d’une réunion somme toute pas très glamour mais pour le coup relativement intéressante… 6 120 jours et quelques centaines de coupettes plus tard (moins celles non ingérées pendant 9 mois pour la bonne cause), je dois reconnaître que cette fameuse séduction délicieusement consommée est toujours d’actualité. Pas tous les jours certes mais bien présente. Pas forcément régulièrement mais toujours au bon moment.
Pas facile reconnaissons-le d’entretenir au quotidien ce p’tit truc qui nous a fait succomber au premier regard, en l’occurrence ici un jeu de jambes grillagés. Dur, dur de concilier 7/7 vie professionnelle, sociale, parentale et… amoureuse. Pas évident d’être dispo, frais (fraîche) et glam 365 jours par an (ceci dit il existe une telle panoplie de nouvelles technologies cosmétiques pour un visage jeune et détendu, je vais peutêtre essayer ?!).
Personnellement, lorsque j’ai pris conscience que c’était (à priori) le bon, je me suis fait une promesse : faire en sorte qu’il ne se lasse pas (en tout cas le moins possible) et qu’il ait (souvent) l’impression que c’est la première fois sans compter le fait qu’il retrouve toujours le chemin de la maison. C’est assez sportif mais un chignon express peut faire sensation… Des talons leurs effets… Des sushis donner des idées… Un regard peut provoquer une émotion, un mot, une sensibilité. Au final, ce ne sont que des accessoires et des détails mais qui ont leur importance. Des p’tites variations parfois cachées dans le quotidien, de prime abord innocentes, mais qui se révèlent plutôt efficaces sur le long terme.
Alors OUI, j’ose utiliser la séduction comme l’un des piliers de ma relation durable. Et je compte bien encore en (faire) profiter. En fait, aussi longtemps que Monsieur Je ne sais pas y sera réceptif et bien plus encore le jour où il le sera moins. Si les inévitables petits bobos de l’âge (je découvre depuis peu que la presbytie gagne du terrain à partir de 45 ans), les bas résille semblent être une valeur sûre et les escarpins toujours d’actualité !