Soldes : tendance mitigée à Roppenheim

Publié : 21 janvier 2022 à 10h03 par Sebastien Ruffet

Roppenheim The Style Outlet en extérieur
Selon l'heure de la journée, la fréquentation est plus ou moins importante en semaine
Crédit : @Top Music - SR

Alors que les soldes ont débuté le 12 janvier dans le Bas-Rhin, les commerçants du centre de marque de Roppenheim font à peu près le même constat : les clients attendent la 2e démarque.

Ambiance contrastée du côté de Roppenheim. Ça sonne creux par moments, et puis ça s'agite un peu à d'autres moments. En dehors des samedis qui restent des journées fortes dans les périodes de soldes, les commerçants ont parfois un peu de mal à savoir de quoi sera faite leur journée. "Je trouve que ça ressemble à la semaine d'avant Noël", note une vendeuse qui n'a pas souhaité donné son nom. "Mais on voit quand même que beaucoup de clients attendent que les prix baissent, ils attendent la deuxième démarque.

Son de cloche à peu près identique pour Ludovic, le responsable du magasin Le Coq Sportif : "Le contexte est difficile, entre la propagation du virus et la question du pouvoir d'achat. C'est bizarre parce qu'on a bien bossé sur les soldes d'été, sur le Black Friday... Mais en ce moment, avec le virus, les gens restent chez eux et commandent sur internet. Clairement, ce qu'ils nous disent, c'est qu'ils espéraient des rabais encore plus importants." La faute peut-être aux (trop) nombreuses périodes de réductions qui ponctuent l'année : rentrée, Black Friday, ventes privées... ? 

"On a rapidement basculé sur du -50%"

Un peu plus loin, chez Fossil, on a vite réagi. "On a revu nos soldes et on a rapidement basculé sur du -50%", raconte Kim, l'assistante manager. "On a tout de suite vu la différence. Les premiers jours, on a eu un peu peur, mais là ça commence à aller mieux. Après, sur les créneaux horaires, il y a des moments où on est tous seuls, et puis ils arrivent tous en même temps ! Ils se passent le mot ou quoi ? (rires)" 

Malgré ce ressenti, les clients passent parfois les bras chargés de sacs, comme Houcine et Salma. Les jeunes trentenaires avaient prévu leur journée : "On savait qu'on ne travaillait pas tous les deux cet après-midi, et comme on vient de la région de Saverne, on fait un peu de route, donc on rentabilise (rires)." Deux jeans pour monsieur, une paire de sneakers pour madame, quelques t-shirts et... une poêle ! "Faut bien faire à manger non ?