Souvenons-nous du crash du Mont Sainte-Odile

C’est un « fait divers » dont tous les Alsaciens se souviennent. C’est un drame dont toutes les familles de victimes se souviennent. Le crash du Mont Sainte-Odile est l’un des accidents aériens les plus graves de France.

Il est 17h39 ce 20 janvier 1992 lorsque l’Airbus A320 d’Air Inter décolle de Lyon-Satolas avec à son bord 90 passages et six membres d’équipage. Il fait nuit. Le ciel est nuageux. L’avion n’atterrira jamais à l’aéroport de Strasbourg. A 19h20, il s’écrase à 800 mètres d’altitude, en raison d’une erreur de pilotage selon la justice qui examinera les différents éléments lors des différents procès, mais aussi en raison de faiblesses réglementaires et techniques sur les avions d’Air Inter selon les familles des victimes. Après 13 ans d'instruction, et deux procès fleuve, la justice a prononcé un non-lieu général.

Des secours… enfin

Vers 20h ce 20 janvier 1992, les autorités lancent alors des recherches pour établir la zone du crash. Ce sont finalement des civils et un journaliste des DNA qui découvriront les premiers la carcasse de l’appareil, aux alentours de 23h, sur les hauteurs boisées de La Bloss, sur le territoire de la commune de Barr, près du mont Sainte-Odile.

30 ans sont passés…

Ce dimanche 23 janvier 2022, les familles des victimes se réuniront sur les lieux du crash où une stèle a été dressée. La commémoration est organisée par l'association Echo (Entraide de la Catastrophe des Hauteurs du Sainte-Odile).