Team brosse à dent/petite dentelle VS team no shower/vieux caleçon : le dress code s’invite-t-il aussi dans nos ébats ?

28 novembre 2023 à 20h13 - Modifié : 29 novembre 2023 à 14h34 par Charlotte Monteil

Aurele in the city
Aurele in the city
Crédit : Karine Faby

Team brosse à dent/petite dentelle VS team no shower/vieux caleçon : le dress code s’invite-t-il aussi dans nos ébats ?

On ne va pas se mentir, en ce mois de novembre plutôt triste (entre une météo très automnale, un contexte géopolitique à pleurer, et pour changer l’indécrottable triptyque maison-boulot-quotidien, franchement en ce moment il faut être relativement bien câblé pour ne pas câbler !), j’ai envie de légèreté, de fantaisie, de simplicité (ou presque) !

Après 3 semaines d’abstinence pétillante (comprendre 21 jours sans coupette, juste histoire de calmer les ardeurs un peu trop énergiques de mon ulcère à l’estomac), un volume de travail considérable et la gestion des émotions dignes des plus grands manèges d’Europa Park de mon ado préféré, place à quelques lignes entre interrogations (pas des plus intellectuelles mais tellement divertissantes), sourires en coin et petites confidences…

En fait, cette chronique se fait l’écho d’une conversation entamée en… 2021 ! Sympathiquement installée à table dans le village des Internationaux de Strasbourg, me voilà partie dans une discussion des plus inattendues avec ma voisine, Miss Pink Boots. Une fois encore, si expliquer le comment du pourquoi de cette nouvelle intrigue me semble absolument à la fois dérisoire et tout à fait impossible, le sujet mérite réflexion. Nan ?

 

Team brosse à dent/petite dentelle VS team no shower/vieux caleçon : le dress code s’invite-t-il aussi dans nos ébats ?

Allez, je me lance ! Et peut-être même que je prendrais clairement position pour une fois… ! Au début d’une relation, avouons-le, le charme, le glam et l’espièglerie (j’aurais pu parler de malice mais je préfère un mot de 11 lettres ; même si c’est injouable au Scrabble, il évoque ce côté coquin aux airs délicieusement affriolants) sont au rendez-vous (c’est le cas de le dire !). On fait attention à ses p’tites culottes et toutes ses déclinaisons (tanga, string, hipster, shorty, taille haute et j’en passe) et à ses atouts (perso, ceux qui étaient mon capital sympathie il y a 18 ans sont devenus mon assurance vie). On opte pour un make up de circonstance (mais n’oubliez pas, c’est ou les yeux ou la bouche, jamais les deux en même temps, conseil de mon adorée Mamina). On privilégie une haleine fraîchement Tic, complètement Tac. Avec ça on est au maximum et les choses sérieuses peuvent commencer !

Bon, vous l’aurez compris, même si j’admets ne pas être une (très) grande amatrice de dentelle, j’appartiens plutôt à la team 1, « douche vivement conseillée ! » en sus. Trop de chichis, pas assez de naturel ? Trop de bienséance, pas assez de spontanéité ? Trop de trop, pas assez d’authenticité ? Et alors ? Si finalement tout ce protocole contribuait à rendre les choses bien davantage délectables ? Sans rentrer dans le détail (Monsieur Je ne sais pas a pour mantra : pour vivre heureux, vivons cachés, cependant difficilement applicable compte tenu de nos métiers), reconnaissons que c’est tout de même plus entraînant de soupçonner quelques effluves savonneuses, de deviner les dessous du dessus, d’apprécier l’ensemble du package. Parfois je me demande, au-delà de l’aspect lucidement thérapeutique, combien d’Aurèle s’activent dans mon hémisphère droit pour partir dans de si nombreux questionnements émotionnels… Une fois ce constat tout à fait accepté et jugeant que le rôle du lave-linge a véritablement révolutionné une partie des tâches domestiques au féminin COMME au masculin, je reste sur ma position initiale au-delà d’odeurs corporelles parfois appréciables : bonne haleine et lingerie choisie font assez bon… ménage.

Particulièrement valable les premiers mois voyant naître le commencement de ce qui pourrait s’apparenter au début d’une love story, cette théorie du tout beau parfois peut-être légèrement excessive (et affreusement coûteuse) s’applique-t-elle sur le long terme ? Les années partagées à deux laissent-elles la place à davantage de naturel et de wild side ou au contraire, le temps nous oblige-t-il à être plus vigilants, plus attentifs et définitivement plus attractifs ?

 

To be continued….